Une des trois sculptures composant le triptyque pour l'île Sainte-Croix, Bayside, Nouveau-Brunswick, Canada

Sculpture pour l'île Sainte-Croix, Parcs Canada, Nouveau-Brunswick, Canada. Une des trois sculptures composant le triptyque pour l'île Sainte-Croix. Lieu historique international de Bayside.
Dans le cadre du 400e anniversaire de l'Acadie et du premier établissement français en Amérique du Nord, réalisation de la sculpture Le point du jour par Jean-Charles Pigeau, don de la France au Canada.
Ce projet a reçu le soutien du consulat général de France à Moncton-Halifax, de Parcs Canada, du ministère des Affaires étrangères, de l'Afaa (Association française d'action artistique).
Cette œuvre est composée d'un disque en acier inox, avec une ouverture centrale, fonctionnant comme une mire. L'île Sainte-Croix est cadrée par l'anneau d'acier fiché dans un support / table en ciment blanc.
La projection de l'ombre portée sur «  la table  » par le soleil révèle, rend palpable le temps cyclique, la succession rythmée du jour et de la nuit  : transformation, étirement de l'ombre solaire au fil de la journée.
Sur cette table est gravée en creux «  une carte imaginaire  », fusion des deux continents (littoraux français et américain), en hommage à Samuel Champlain.
Comme un gnomon, la sculpture devient indice solaire, souligne la course du soleil et « spatialise » le regardeur. La sculpture relie l'homme à la nature.
Elle renvoie à la notion du temps immémorial, à l'aube, à la terre.

SCULPTURE/REPÈRE 

Ce projet est né de la réflexion des données historiques, géographiques et culturelles de l'île Sainte-Croix et de sa région.
Cette œuvre établit une communication avec la nature, avec le soleil. Elle devient un outil permettant au promeneur de vivre ses propres émotions face à la nature. Elle permet de se relier à l'histoire, à l'origine de ce et / ou de son pays, issu de la rencontre avec L'AUTRE.
 
REPÈRES/INFORMATIONS
Quelques éléments fondateurs de la sculpture «Le Point du jour » :
Géographie/histoire  :
  • Havre de Grâce. Mars 1604. Pierre Dugua Sieur de Mons quitte Le Havre pour l'Acadie, pour établir une colonie dans le Nouveau-Monde avec l'explorateur et cartographe, Samuel de Champlain.
  • « Arcadie » du nom de la région antique, grecque, considérée comme un paradis terrestre.
  • Calais, se trouve dans le comté de Washington, souvent désigné comme le « comté du soleil levant ».
Toponymie/Histoire
  • Acadie : serait la déformation de l'expression des Indiens Mi'kmaq « AK-A-DE» qui signifie «  La place de. »
  • Cela m'évoque le choix du site tant par les colons pour s'installer et y vivre, que pour le sculpteur prenant en compte le lieu pour son œuvre.
Cosmos
  • Wabanaki : « Terre de l'aube », célébration du lever du soleil.
Mythologie
  • Wampum : la vie de la confédération était alimentée de symboles et de cérémonies où le Wampum occupait une place importante. Les symboles des wampums ne représentaient pas des mots précis, mais une idée générale du message que devait rendre le délégué devant l'assemblée.
    Le disque, suggère le symbole de la cérémonie du wampum de la Confédération Wabanaki.
    «  Quelques perles libres, isolées à l'extrémité, représentaient des paroles symboliques
   
Que toutes celles et ceux qui m'ont aidé à la préparation de ce projet trouvent ici l'expression de mes remerciements. Olivier Poivre d'Arvor, Jacqueline Backer, Max Moulin, Alain Reinaudo. Je remercie Le Consul de France, Michel Freymuth et Caroline His, attachée culturelle, Marius, le chauffeur, Nathalie Gagnon de Parks. Canada, David Savoie de Acadian Construction et Greg Steeves Ammon.

Leave a Reply