« For a walk in the sky » 2016

Concept du projet   « For a walk in the sky » est une installation invitant le visiteur à une traversée transhistorique.   Ce dispositif lumineux composé de neuf sculptures issues de neuf constellations de l’hémisphère Nord est suspendu entre ciel et terre.   Le choix spécifique de ces constellations liées au Cheval, au Dragon, ayant des références mythologiques issues des cultures anciennes ; grecques et chinoises créent un dialogue orient/occident. Par la mise en espace de ces neuf miroirs/constellations inscrits dans un volume virtuel cylindrique, le visiteur est « spatialisé », son image se mêle avec celle de l’architecture captée par la surface réfléchissante des sculptures. Ces neuf éléments ont une face doublée à la feuille d’or dont le verso de la sculpture est l’acier inox poli. Ces deux matériaux feuille d’or et acier poli renvoient aux Sycées *.   Lors de son déplacement, ce dispositif permet au visiteur de découvrir de nouveaux points de vue de l’espace du hall et de s’inscrire dans l’installation lui permettant de vivre ses propres émotions en se reliant ainsi au Ciel, impliquant une relation cosmique voire spirituelle. Comme le déclarait Hubert Rives, « Nos racines sont dans les étoiles »   Le dispositif lumineux haut de 20 m s’inscrit dans un espace circulaire de 10 m de diamètre. Les sculptures s’élèvent entre 3,50 m à partir du sol et à 6 m pour la plus haute formant une « voute »。   * Le sycée est un lingot d'argent, utilisé en Chine pour les paiements en liquide jusqu'au xxe siècle. Son poids s'exprime en taels. Il existait aussi des lingots d'or de mêmes caractéristiques.

“For a walk in the sky” 2016   Descriptif technique du projet   Neuf constellations : neuf sculptures/miroirs accompagnés d’un éclairage permament. Ces sculptures issues des lignes imaginaires reliant les étoiles constituant les constellations ont été transposées sous formes de plaques/miroirs en acier inoxydable poli. Côté recto face orientée vers le ciel, vers le plafond, la surface de cette sculpture/miroir est traitée à la feuille d’or révélant la surface de la constellation. Côté verso face orientée vers le sol, la surface miroir capte l’image du hall et celle du visiteur. - Les neuf sculptures/constellations sont suspendues par des câbles au plafond. Quatre anneaux de fixation sont soudés sur la face supérieure de chaque sculpture. - Le poids total des neuf sculptures en acier inox est de 800 kg.   Neuf constellations : 52 étoiles : 52 points lumineux au sol   1 Auriga le cocher = 6 étoiles= 6 points lumineux au sol. Format de la plaque : 155 x 110 cm 2 Pegase = 4 étoiles = 4 points lumineux au sol Format de la plaque : 110 x 90 cm 3 Le petit cheval = 4 étoiles = 4 points lumineux au sol. Format de la plaque : 125 x 55 cm 4 La lyre = 4 étoiles = 4 points lumineux au sol. Format de la plaque : 80 x 40 cm 5 Le bouvier = 6 étoiles = 6 points lumineux au sol. Format de la plaque : 230 x 100 cm 6 Céphée = 6 étoiles = 6 points lumineux au sol. Format de la plaque : 210 x 100 cm 7 Serpentaire = 12 étoiles = 12 points lumineux au sol. Format de la plaque : 210 x 100 cm 8 Orion le chasseur = 7 étoiles = 7 points lumineux au sol. Format de la plaque : 250 x 140 cm 9 Triangle = 3 étoiles = 3 points lumineux au sol. Format de la plaque : 90 x 30 cm   Auriga : Le cocher, Pégase, cette constellation doit son nom à Pégase, le cheval ailé de la mythologie grecque. Sa forme carrée symbole de la terre dans la Chine ancienne. Equulus : le petit cheval. Ces trois constellations renvoient au cheval.   Le Bouvier Une riche mythologie s'attache à cette constellation et particulièrement à Arcturus, son étoile la plus brillante qui est aussi la quatrième des étoiles les plus lumineuses par ordre d'éclat. De fait, parfois toute la constellation fut dénommée du nom de cette étoile. La traduction du grec de Bouvier signifie "meneur de boeufs" d'où Bouvier. Pour les observateurs arabes, le Bouvier figurait le gardien du troupeau que constituaient les étoiles circumpolaires. Cependant le mythe le plus intéressant revient aux Chinois, pour qui la constellation est connue depuis des millénaires. Ils firent d'Arcturus l'une des cornes d'un dragon gigantesque qui régnait en maître absolu dans le ciel de printemps, l'autre extrémité de la corne étant l'étoile Spica de la Vierge. Les Chinois possèdent ainsi un calendrier lunaire calibré en fonction du déplacement de la Pleine Lune (symbolisée généralement par une perle) sur le fond des étoiles : le printemps - et l'année elle-même - démarre au moment où la Pleine Lune effleure les cornes du Dragon près d'Arcturus. De nos jours, un dragon pourchasse toujours une perle lors des défilés du Nouvel an chinois. A notre époque, le Bouvier évoquerait davantage un cerf-volant, dont Arcturus occuperait la base.

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