Cette œuvre est composée de deux disques en métal dressés verticalement. Son orientation se fera suivant un point fort du lieu et en fonction de la course du soleil. Le disque contient la dualité jour/nuit, suggérée par le traitement opposé des surfaces. Les faces externes, convexes, seront patinées terre d'ombre. Les faces internes concaves, traitées à la feuille d'or, concentreront et diffuseront la lumière du jour. L'implantation provoque le déplacement du spectateur qui est invité à pénétrer dans la sculpture par l'ouverture des deux disques (voir plan). Le promeneur est recentré, contenu comme dans une parenthèse par les deux disques. « Cadran solaire » La projection des ombres portées au sol par le soleil de ces « monolithes » paraboliques reliant ciel et terre, rend palpable le temps cyclique, la succession rythmée du jour et de la nuit, relie l'homme à l'univers. La sculpture devient indice solaire, souligne la course du soleil et « spatialise » ainsi le regardeur.